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Révolution et média sociaux

11 avril 2011

Conclusion.

Même si les réseaux sociaux ont connu une croissance exponentielle dans les sociétés arabes, ils ne semblent pas, aujourd’hui en tout cas, en mesure de concurrencer des médias plus classiques tels que la télévision. En revanche, ils s’y associent toujours davantage en créant une situation inédite, tant sur le plan des contenus véhiculés que des circulations des flux et de leur contrôle. Plus important, on voit apparaitre désormais les conséquences sociales et politiques de l’utilisation massive par les jeunes classes arabes des TIC. Ces technologies favorisent en effet, en particulier dans la sphère des relations à l’Autre et à l’autorité politique, religieuse, familiale, des attitudes, des représentations, des pratiques toujours plus autonomes et individualisées qui rendent à l’évidence aujourd’hui impossible ou presque le maintien des anciennes formes de légitimité.

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Enfin, si c’est évidemment la rue arabe qui a fait tomber les tyrans, on peut penser que ce sont bien les medias sociaux qui ont aidé les citoyens à descendre dans la rue.

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11 avril 2011

Revolution 2.0

egypt_twitter_facebook_revolutionEn l’espace de deux mois, trois régimes dictatoriaux ont vacillé ou chuté en Afrique du Nord : la Tunisie, la Lybie et l’Egypte. Cette révolution arabe a confirmé l’émergence d’Internet comme catalyseur de mouvements d’opposition là où les épisodes birmans (2007), chinois (2008) et iraniens (2009) avaient échoué à atteindre le même résultat. Mais Internet a-t-il rendu pour autant les révolutions « 2.0 » ?

L’opposition aux régimes dictatoriaux a ouvert un nouveau champ de bataille, celui du réseau Internet. Les moyens de diffusion de ces cyber-contestations sont nombreux : twitter et facebook sont les deux communautés-phares dont les actions sont les plus souvent citées. Ces réseaux sont également devenus le terrain de chasse des régimes dictatoriaux pour repérer et frapper leurs opposants. Téhéran s’en était aussi emparé pour traquer ses opposants après les manifestations cyber-relayées de 2009. Les blogueurs tunisiens emprisonnés en début d’année par le régime Ben Ali en ont également fait les frais. Et la liste est encore longue.

Lors des manifestations contre le régime du raïs en Egypte, les autorités ont réagi rapidement en effectuant une coupure du web. En vain, car le web n’est pas le seul réseau internet utilisable par les révolutionnaires. Dans le cas de l’Egypte, la téléphonie a ainsi joué un rôle décisif dans le maintien d’un « pipe-line » informatif grâce à la connexion entre réseau téléphonique et réseau web. Via Google, il est ainsi possible de tweeter en envoyant son message à un numéro de téléphone. Le réseau et ses multiples applications (principalement web et téléphonie) ont permis d’alimenter en continu des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, YouTube, fournissant à leur tour les médias traditionnels (TV, radio, presse) en informations vitales à même de soutenir les mouvements révolutionnaires. La perturbation des autres réseaux internet et notamment des applications téléphoniques par le gouvernement du raïs n’a pu contrer ce moyen alternatif de diffusion.

Après l’échec des premières contestations relayés par Internet en Asie (Birmanie, Chine) et en Iran, le succès des révolutions arabes en Tunisie et en Egypte confirment le rôle positif des réseaux sociaux. A l’heure actuelle, le mouvement arabe se poursuit et touche d’autres pays, comme au Maroc, en Algérie, au Barheïn, au Soudan, au Yémen, en Libye et à Djibouti. Il s’extériorise même en Iran et en Chine. Mais ce n’est pas Internet qui a chassé Ben Ali de Tunisie, ni Moubarak d’Egypte. Ce n’est pas non plus Internet qui a pris le contrôle d’une grande partie de la Lybie et qui combat désormais les forces de Kadhafi.  Il serait donc bien inexact de parler de « révolution 2.0 », mais de « prise de conscience 2.0 », Internet véhiculant le message international que la contestation des dictatures est possible, qu’un autre avenir est envisageable. Et c’est certainement uniquement sous cette forme qu’Internet est appelé à jouer un rôle dans les mouvements contestataires futurs.

28 mars 2011

Révolution et média - sociaux

Introduction :

Qu'est-ce qu'une révolution ?

Au sens politique ou social c'est un mouvement politique amenant ou tentant d'amener un changement brusque et en profondeur dans la structure politique et social d'un état, et qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend ou tente de prendre le pouvoir ou de le faire basculer.

Dans le cadre de nos recherches , nous devions associé révolution et réseaux-sociaux , en lybie , egypte et tunisie.

Les jeunes egyptiens , libyens, tunisiens abandonent les moyens traditionnels de communication pour faire entendre leurs revendications auprès des autorités, en optant pour Twitter et Facebook. Comment exploiter les médias sociaux pour mobiliser le public à participer aux affaires nationales ?

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Révolution et média sociaux
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